lundi 19 octobre 2009

"Sous le signe du feu" partie 3


Voici la troisième partie de cette nouvelle. Pour lire les autres parties : 

"Sous le signe du feu" partie 1 et "Sous le signe du feu" partie 2


Léo recherchait tellement le plaisir, qu'il ne se portait pas sur un seul sexe : homme ou femme, quelle importance, pourvu qu'il désir, qu'il s'assouvisse. Bien sûr il avait des préférences : de jeunes femmes, petites de tailles, des petits seins remontés, des petites fesses musclées et mises en valeurs par un galbe du dos. Les épaules menues mais droites, devaient être surmontées d'un petit cou qu'il lui donnerait l'envie de le mordre. 
Il préférait les brunes, mais ne boudait pas les autres. Les yeux, il s'en moquait, tant qu'il y avait cette flamme d'envie. Il n'aimait ni les filles trop grandes, ni trop musclées, ni trop grosses. Mais il fallait qu'elles aient un corps entretenu au minimum. 
Il n'aimait pas ce qu'il appelait la laideur volontaire. Celle de ceux qui disent, je suis comme ça, je vais pas changer pour les autres. En plus d'êtres malheureuses, ces personnes montrent de l'irrespect pour les autres, en vivant sans eux. 
Il y a aussi ceux qui ne se trouve pas beaux et qui donc ne sont pas beaux. Quelle est la conséquence, être belle, ou se trouver belle. Quand on se trouve un minimum beau, on fait des efforts pour l'être, et donc on l'est. C'est un principe que Léo applique à lui même, sans être une forme de narcissisme. 

Bien qu'il prenait du plaisir avec les deux sexes, il ne se considérait ni comme homosexuel, ni même comme bisexuel, mais plutôt comme quelqu'un d'ouvert, d'éclectique qui recherche seulement du plaisir partout où il se trouve. 
Éclectique, il l'était ! Il aimait, en dehors du sexe, toute sortes d'arts, de sports, d'activités. Il adorait l'art, bien sûr. La peinture, la sculpture étaient pour lui prolongation du plaisir sexuel. Il aimait allé passer ses après-midi dans les musées, y voir des chefs d'œuvres de sensualité, mais également y débusquer les pensées érotiques des gens qui l'entouraient. 
Il adorait prendre du temps pour regarder les autres autour de lui. Il aimait insister sur les silhouettes de ces personnes en essayant de deviner leurs pensées, leur nudité et leurs pensées dénudées. 
Il se délectait de se déshabillage, de cette immersion dans l'autre, cet effleurement, ce plaisir des sens, de la vue, de l'ouïe, de l'odorat, ah les odeurs enivrantes, du toucher, surtout du toucher, du goût, et de tous les autres sens qui n'ont pas de noms mais qui existent en nous, que nous ressentons lors de nos prises de plaisirs érotiques...
Léo était un passionné des sens, et les mettait toujours à contribution. Il testait les limites à franchir des autres avec ses sens, son regard, son corps, son tact, son toucher, ces effleurements fantômes mais existants, ceux qui nous donne la chair de poule et éveillent en nous une sensation douce et chaude, des tremblements dans les membres, une confusion dans le cerveau, un vide à combler dans le ventre...